Riz bio

A l’origine le riz poussait à l’état sauvage, mais aujourd’hui les variétés cultivées dans la plupart des pays appartiennent au genre Oryza, comptant une vingtaine d’espèces dont deux seulement présentent un intérêt agricole pour l’homme :

– Oryza sativa (riz commun asiatique) originaire de l’Extrême-Orient. La quasi-totalité des variétés cultivées lui appartienne, grâce notamment à la grande plasticité de cette espèce et à ses caractéristiques gustatives;
– Oryza glaberrima, espèce annuelle essentiellement d’Afrique occidentale, du delta central du Niger au Sénégal.

Récolte du riz bio
Récolte du riz bio

La culture du riz semble avoir été adoptée voici plus de 6500 ans, se développant parallèlement dans plusieurs pays : les premières cultures apparaissent en Chine 5000 ans avant notre ère, sur le site de Hemu Du, ainsi qu’en Thaïlande vers 4500 av. J.C., pour ensuite apparaître au Cambodge, au Viêtnam et en Inde du Sud. De là, les espèces dérivées appelées japonica (type de zone tempérée, à grains moyens ou petits, dit aussi grains arrondis) et indica (type de zone tropicale, à grains allongés, minces et plats) se sont étendues vers les autres pays asiatiques : Corée, Japon, Birmanie, Pakistan, Sri Lanka, Philippines, Indonésie.

Vers 800 av. J.C. le riz asiatique a été acclimaté au Proche-Orient et en Europe méridionale. Les Maures l’introduisirent en Espagne lors de leur conquête du pays vers 700, il s’est ensuite propagé en Italie dès le milieu du 15è siècle, puis en France et, après l’époque des Grandes Découvertes fut implanté dans tous les continents. Ainsi, en 1694, le riz arrive en Caroline du Sud, venant probablement de Madagascar et les Espagnols l’apportèrent en Amérique du Sud au début du XVIIIè siècle.

La variété africaine Oryza glaberrima s’est répandue depuis son foyer originel, le delta du Niger, jusqu’au Sénégal entre 1500 et 800 av. J.C. mais n’a jamais connu un développement loin de sa zone d’origine. Sa culture a même subi un déclin en faveur des variétés asiatiques, qui ont vraisemblablement été introduites sur le continent africain par les caravanes arabes venant de la côte orientale entre le VIIè et le XIè siècle.

Le riz est la céréale la plus consommée au monde après le blé. Pour plus de la moitié de la population mondiale, il ne fournit pas moins de 50 % des calories de l’alimentation. Il occupe une place si importante en Asie que cela se répercute dans la langue. En chinois classique, le même terme sert à la fois pour désigner « riz » et « agriculture ». Dans plusieurs langues officielles et dialectes locaux, le mot « manger » signifie « manger du riz ».Enfin dans la sémantique orientale, les mots « riz » et « nourriture » sont équivalents.

Les structures de production peuvent être très différentes d’un pays à l’autre. Les méthodes traditionnelles de culture et de récolte dans les pays du Sud contrastent fortement avec les méthodes ultra-modernes des pays du Nord.

Dans les pays du Sud, ce sont les petits paysans qui cultivent le riz et le récoltent à la main.
La plupart des surfaces rizicoles aménagées en terrasses, sont aux mains de millions de petits paysans qui cultivent d’abord le riz pour leur consommation familiale. La vente des surplus fournit un  » gagne- riz « , peu rémunérateur. Tous les membres de la famille participent à la production . Certaines tâches, telles le repiquage des jeunes plants, se font à la main ; d’autres, telles le labourage, à l’aide de la traction animale. Dans les grandes rizières, appartenant aux riches propriétaires, les travaux manuels sont réservés à la main-d’oeuvre bon marché, recrutée parmi les paysans sans terre.

A Madagascar, la riziculture familiale domine.
A Madagascar, le riz constitue un élément fondamental de la politique nationale d’autosuffisance alimentaire. La production de riz est essentiellement assurée par la culture de riz inondé, surtout dans les plaines et dans les bas-fonds, à des altitudes variables. Cette riziculture, pour laquelle l’apport d’eau est contrôlé par un système d’irrigation, se rencontre jusqu’à 2000 mètres d’altitude.
Une exploitation familiale moyenne couvre environ 70 ares, en une seule parcelle, et peut bénéficier d’eau toute l’année si l’irrigation est maîtrisée. Les plus démunis ne possèdent que sept ares, alors que les plus chanceux exploitent deux ou trois hectares.

Au contraire, dans les pays industrialisés, les techniques employées sont très modernes.
Dans les pays du Nord, en particulier aux Etats-Unis, qui disposent de vastes étendues pour la riziculture, la préparation des champs (labourage, nivellement, formation des diguettes) est entièrement mécanisée. L’ensemencement se fait aussi à la machine ou par avion. Quant à la récolte, elle est effectuée par des moissonneuses-batteuses. C’est pourquoi la riziculture industrielle n’utilise que très peu de main-d’oeuvre . En Europe, les pratiques rizicoles varient d’une région à une autre, d’une ferme à l’autre, tout en tendant, compétitivité oblige, vers le modèle américain. En France, l’essentiel de la production est réalisée en Camargue.

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Riziculture asiatique

La riziculture est la culture du riz bio antioxydant naturel puissant.

Elle se pratique dans un champ particulier la « rizière » où la terre est recouverte pendant une durée plus ou moins longue d’une couche d’eau d’une dizaine de centimètres. Les champs doivent donc être aménagés pour retenir cette eau. L’eau nécessaire est apportée naturellement par les pluies soit artificiellement grâce à l’irrigation. Selon la variété de riz cultivée et les disponibilités en eau on peut faire deux voire trois récoltes sur le même terrain. Les opérations nécessaires à la culture du riz sont nombreuses et demandent le plus souvent une main-d’œuvre importante. Le plus souvent les paysans utilisent un matériel très simple et peu coûteux. La mécanisation et la motorisation progressent mais demandent des moyens financiers qui ne sont disponibles que dans les pays développés. Dans les régions rizicoles le riz n’occupe pas tout l’espace, il y a d’autres productions agricoles qui apportent un complément pour l’alimentation humaine.

Riziculture asiatique
Riziculture asiatique

Les conditions de la culture du riz

Les conditions naturelles nécessaires pour la culture du riz

Le riz est une plante annuelle qui s’adapte à des conditions de températures très diverses, mais chaudes (comme celles que l’on trouve sous le climat équatorial et le climat tropical) ou tempérées comme celles du climat méditerranéen. On le trouve donc de l’équateur jusqu’au 45° degré de latitude. La culture peut se faire jusqu’à près de 1900 mètres d’altitude.
Pour tenir compte des conditions de température les hommes ont réussi à créer diverses variétés de riz qui croissent plus ou moins rapidement. Les variétés les plus rapides ont besoin d’environ 90 jours pour faire leur cycle végétatif. Les variétés les plus lentes peuvent disposer de plus du double de temps. La moyenne est de 160 à 180 jours.
Cependant c’est une plante très exigeante en eau. À l’origine c’est une plante de marécage. Il lui faut de 1200 à 1300 millimètres de précipitations pendant sa période de croissance.
Il existe une riziculture sèche où le riz ne dispose que de l’eau des pluies. On peut la pratiquer sur des brûlis forestiers ou herbeux mais on doit déplacer les champs chaque année. Il y a donc une longue jachère entre deux utilisations des mêmes champs. On sème directement les graines dans le sol et on apporte pratiquement pas de fumures. Il n’y a qu’une seule récolte annuelle. Les rendements qui dépendent en plus de la variabilité des pluies sont souvent très médiocres (de 7 à 12 quintaux à l’hectare). Cette pratique rudimentaire se maintient en Malaisie, dans les hauts-plateaux du Vietnam…
Plus perfectionnée est la culture sèche avec jachère courte souvent remplacée par la culture de fourrage pendant 3 ou 4 années. Les travaux de labourage, de désherbage sont souvent motorisés. Il y a semis direct dans le champ. Le paysan utilise des engrais organiques ou minéraux. Les rendements peuvent atteindre 20 quintaux à l’hectare. On trouve cette riziculture au Japon, à Taïwan, en Malaisie.
La riziculture aquatique est la plus répandue. Le champ est recouvert d’eau une partie de l’année : c’est la rizière proprement dite. L’eau est fournie par les pluies comme c’est le cas dans les régions équatoriales ou tropicales à saison sèche courte. L’eau est retenue dans des terrasses aménagées à flanc de colline ou de montagne. C’est le cas dans les régions montagneuses ou les collines d’Indonésie, du Vietnam, des Philippines, de la Chine. C’est aussi le cas pour les terrains en hauteur donc non inondables dans les plaines alluviales comme les grands deltas du Mékong, du Gange, du Fleuve Rouge. On peut créer des réserves d’eau qui seront utilisées pendant la saison sèche pour maintenir un niveau d’eau suffisant.
L’eau peut aussi provenir des inondations provoquées par la crue des cours d’eau, inondations généralement liées à la saison des pluies. Si l’inondation est lente et régulière et que le niveau d’eau dépasse 1,5 mètre on peut semer directement en place avant la crue une variété de riz flottant dont la tige croit avec le niveau d’eau.
Dans la riziculture aquatique on peut obtenir deux voire trois récoltes annuelles.

L’aménagement de la rizière

Le riz doit pousser dans l’eau. Le niveau d’eau doit s’élever en même temps que la tige de la plante. La parcelle (le champ) doit être horizontale afin que le niveau d’eau soit partout le même. La parcelle doit être entourée de diguettes afin de retenir l’eau dont le niveau monte. Les diguettes permettent de plus la circulation entre les champs et peuvent recevoir des arbres fruitiers.
Dans les régions de collines ou de basse montagne, les paysans ont aménagé des terrasses en escalier. Elles ont généralement une petite superficie et une forme arrondie. On ne peut y utiliser que du matériel agricole de petite dimension et pas trop lourd. Il est mis en œuvre manuellement ou par une traction animale (le buffle).
Dans les régions de plaines ou de plateaux, les parcelles ont une grande superficie et ont souvent une forme rectangulaire. Il arrive que les diguettes soient absentes ou très peu hautes. L’utilisation du matériel mécanisé et motorisé est possible.
Dans les régions de riziculture toute la place disponible doit être réservée à produire de l’alimentation humaine. Aussi il n’a pas de pâturages. Les buffles, assez peu nombreux et qui ne servent qu’une toute petite partie de l’année, se nourrissent de débris végétaux. Les champs en eau sont le domaine des canards qui s’engraissent tout en débarrassant la terre des insectes et autres animaux nuisibles et y déposent leurs excréments. Souvent le paysan pratique la pêche ou la pisciculture dans les bassins-réservoirs d’eau voire directement dans les champs en eau. Les villages forment des tas de maisons installées dans les endroits les moins faciles pour l’agriculture et au dessus du niveau de l’inondation.

L’irrigation

L’irrigation est un apport artificiel d’eau grâce à l’activité humaine. Elle peut être d’appoint, c’est-à-dire qu’elle sert à maintenir la submersion des plants de riz s’il survient des périodes de sécheresse exceptionnelle. Mais l’irrigation peut également permettre de cultiver pendant la saison sèche une seconde fois la parcelle. Souvent dans ce cas la seconde production n’est pas le riz mais des légumes. Enfin il existe des régions où la saison sèche est si marquée et les pluies insuffisantes que sans irrigation on ne pourrait cultiver le riz (c’est le cas Dans le Tamil Nadu en Inde, ou dans le nord du Vietnam ou dans l’île d’Hokkaïdo dans le nord du Japon). L’eau peut être prélevée dans un cours d’eau ou dans des réservoirs (tanks) que l’on remplit pendant la saison des pluies.
Les puits tubés qui grâce à un moteur à essence ou électrique permettent de faire monter l’eau des profondeurs du sol sont coûteux à forer, à entretenir et à faire fonctionner. Aussi le transvasement de l’eau des canaux vers les champs se fait souvent avec des moyens manuels qui demandent une importante mobilisation de la main-d’œuvre : comme la pelle d’irrigation, le moulin actionné par pédalage, le seau attaché à quatre ficelles que mettent en mouvement quatre paysans.

Les travaux de la riziculture

Les travaux de la riziculture occupent une grande partie de l’année du paysan asiatique, surtout, lorsqu’on fit deux ou trois récoltes.
Dans les rizières aquatiques la succession des travaux est généralement la suivante :

Le germage

Les grains de riz paddy, c’est-à-dire qui contient encore le germe de la plante, sont plongés dans de l’eau pendant quelques jours afin qu’ils germent plus facilement.

Le semis en pépinière

Généralement près de la maison il y a une parcelle de taille réduite : c’est la pépinière. Elle a été parfaitement aplanie, endiguée, submergée et enrichie par les excréments des animaux et des humains. Les grains germés y sont semés « à la volée ».
Généralement la pépinière est divisée en plusieurs planches où les grains semés sont de variétés différentes. Le riz hâtif demande de trois à cinq semaines pour donner un plant utilisable. Le riz tardif qui va donner un plant en près de deux mois. Ainsi on pourra étaler la transplantation des plants à leur place définitive. Pour disposer des plants nécessaires pour leur transplantation dans 10 000 mètres carrés de rizière il faut semer entre 50 et 100 kilos de paddy.

La préparation de la rizière

Pendant que le riz croît dans la pépinière, le paysan vérifie l’état de la rizière. Les diguettes sont réparées, les canaux d’amenée de l’eau sont nettoyés (les débris végétaux décomposés qui les encombrent sont déposés dans les champs ou ils serviront d’engrais). Puis commence la dure période des labours. L’instrument utilisé est l’araire en bois qui est tractée par des buffles. En Inde, l’animal est attelé avec une corde passée autour du cou ce qui a tendance à l’étrangler et ne lui permet pas de labourer plus de 4000 mètres carrés par jour. En Indochine et en Chine l’animal est attelé avec un collier qui vient buter contre les épaules ce qui donne une plus grande force de traction à l’animal. Au Japon, en Corée, les paysans disposent de motoculteurs ce qui facilite le travail mais est coûteux à l’achat et à l’entretien.
Une fois le labourage fait il faut aplanir la terre avec une herse qui est un râteau à dents de bois ou une planche, elles aussi tractées par les buffles. Puis on commence la submersion des champs.

Le repiquage des plants

Dès que les champs sont prêts les paysans enlèvent les plants qui sont dans les pépinières. Ceux-ci sont regroupés en petite bottes pour faciliter leur transport vers les champs. Le travail de repiquage, le plus souvent effectué par les femmes est très pénible. Le repiqueur est courbé toute la journée. Il patauge en permanence dans de la boue. La réflexion des rayons solaires sur l’eau l’éblouit et peu lui causer des dommages aux yeux. Selon la qualité du terrain et la variété du riz, on repique les plants en petites touffes de 2 à 10 tiges et on implante dix à trente touffes au mètre carré. Une personne met vingt jours pour repiquer un hectare de rizière. Dans les pays rizicoles développés on utilise des repiqueuses mécaniques et motorisées.

L’entretien de la rizière

Le travail principal consiste à maintenir un niveau d’eau convenable dans la rizière : pour cela on irrigue périodiquement. Il faut aussi désherber généralement par sarclage. Dans beaucoup de régions on traite les plants à l’aide de pesticides et d’herbicides répandus par aspersion.

La moisson

Dès que le riz commence à présenter des signes de maturité on arrête l’irrigation. On commence la moisson dès que les deux tiers supérieurs des panicules de riz sont jaunis. Elle est très étalée dans le temps puisqu’on a planté des riz à croissance plus ou moins rapide. L’ensemble peut durer quatre mois. L’outil traditionnel est la faucille ou bien le couteau. Il existe aussi des moto-faucheuses ou des petites moissonneuses-batteuses.

La préparation des grains

Les tiges récoltées sont exposées au soleil afin qu’elles sèchent. On procède ensuite au battage afin de détacher des tiges les grains de paddy. Cette opération peut se faire par le foulage aux pieds, par le piétinement des animaux, par le fléau. Ou bien il est fait en même temps que la moisson dans le cas de l’utilisation d’une moissonneuse-batteuse. L’opération suivante est le vannage.

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