Manger du Riz a des vertus

Aliment de base en Asie depuis des millénaires, le riz bio antioxydant naturel puissant est, en revanche, plutôt boudé en France. Et c’est bien dommage !

Le riz complet pourrait prévenir de nombreuses maladies.

Il constituerait une arme de choc dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires, le diabète et même certains cancers.

Le riz bio riche en vitamine et antioxydant naturel
Le riz bio riche en vitamine et antioxydant naturel

Lorsqu’on fait un régime, il faut arrêter de consommer du riz.

Faux. Comme tous les féculents, il contient des sucres lents qui donnent de l’énergie, éloignent les coups de barre et restreignent nos envies de grignotage. L’idéal est de l’associer à des légumes.

Les traitements qu’ont subis les grains de riz influencent leur valeur nutritive.

Le riz brun (complet), dont seule la coque a été enlevée, est plus nutritif que l’ensemble des riz blancs. Il contient plus de fibres, de magnésium et de potassium.

Les industriels ont mis en place de nouvelles techniques permettant de conserver les vitamines du riz blanc.

Il en va de même pour les minéraux. Du moins, c’est ce qu’affirment les défenseurs de ce riz blanc révolutionnaire. Le mieux est, comme toujours, de varier les plaisirs.

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Le riz complet bio égal équilibre

Le riz complet bio égal équilibre bio

a/ présentation
Aliment roi en matière de détoxication intestinale surtout pour les variétés à grains courts, le riz complet bio ou riz brun est riche en amidon, en vitamine B. C’est la céréale la plus consommée au monde et une des plus anciennes (120 000 variétés existent, déjà connu en Chine il y a 6 000 ans). Autre avantage : aucune oxydation liée à la mouture puisque consommé en grain.
Aliment énergétique pour le coureur car source de glucides complexes, il aurait également des propriétés alcalinisantes !

b/ riz complet bio ou riz blanc bio ?
Le riz complet bio, débarrassé de sa balle non comestible, a conservé son enveloppe cellulosique. Laquelle donne le son. Par le polissage du riz complet bio, le son est éliminé et le riz blanc obtenu. Il est préférable de consommer du riz complet Biologique car c’est dans le son que se déposent tous les résidus de pesticides. Le riz blanc (peu de fibres) ne contient pas de vitamine B1 mais est un excellent remède contre les diarrhées .

Le riz complet bio un antioxydant naturel puissant
Le riz complet bio un antioxydant naturel puissant

c/ Ses propriétés
Grâce à ses vitamines PP, B1, B6 (vitamines B = essentielles pour l’équilibre nerveux, nutritif, reproduction cellulaire), ses minéraux et oligo-éléments (magnésium, potassium, silicium, fer, phosphore, cuivre, zinc), le riz complet permet une assimilation des sucres – son amidon est très digeste – sans puiser dans les réserves minérales de l’organisme (effets secondaires des aliments raffinés : riz et sucre blancs).

Il nous offre un rapport intéressant entre glucides, protéines et lipides. 100 gr de riz complet bio = 2,6 g de protéines, 0,9 g de lipides, 23 g de glucides, 1,7 g de fibres. Malgré un taux de protéines peu élevé, c’est la céréale qui possède le meilleur coefficient d’assimilation pour leur digestibilité et le bon équilibre des acides aminés essentiels. Le riz sauvage contient plus de protéines que l’avoine et le riz brun. Complet, blanc ou sauvage, le riz ne contenant pas de gluten est un aliment de choix pour les allergiques.

d/ Les produits transformés
Les galettes de riz : formées à partir du grain de riz éclaté sous forte pression et chaleur. Très légères, peu caloriques, et agréables au goût. Le saké : alcool de riz à faible degré (14 à 16 degrés) qui se marie bien aux céréales, poissons et desserts cuisinés. L’huile de riz : contient de puissants antioxydants, réputée pour améliorer la circulation et la digestion. Le vinaigre de riz : le plus doux et le moins irritant des vinaigres. L’eau de riz : bénéfique en cas de diarrhées Le malt de riz : obtenu à partir du germe séché puis réduit en poudre (maltose).

Pour infos : Le maltose est formé de sucres complexes. Lesquels ont grand intérêt pour le coureur. Absorbés lentement par l’organisme, ils ne perturbent pas la glycémie, ne créent ni hyperacidité ni déminéralisation. Le bénéfice est une diffusion d’énergie plus lente et surtout régulière. Moins sucrés, ils ont un goût plus neutre que le miel. Le malt de céréales s’achète en boutiques diététiques (maïs, riz…).

e/ Conservation et cuisson
Le riz brun (ou complet) cuit se conserve au réfrigérateur 1 semaine. Son côté pratique : on peut s’en préparer ainsi à l’avance et le garder dans des boites hermétiques. Il est déconseillé de le rincer sous l’eau, il perdrait une bonne partie de ses éléments nutritifs.

En cuisson à la pression (autocuiseur), c’est plus rapide et plus digeste. Il peut être assaisonné avec du gomasio (sel de sésame) et se consomme en toute saison. Enfin le riz, s’il est consommé régulièrement, est réputé pour apporter stabilité émotionnelle et sérénité. Riz complet rond, long ou demi-long, riz semi complet pour les personnes
supportant mal le son des céréales… A chaque plat, son riz !

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Pourquoi est-ce important de manger du riz ?

Le riz bio antioxydant est une céréale d’origine asiatique. Aujourd’hui, il est cultivé un peu partout dans le monde. Le riz représente la première céréale mondiale pour l’alimentation. C’est l’élément essentiel de l’alimentation en Chine, en Inde et en Afrique.

Le riz une céréale antioxydante naturelle
Le riz une céréale antioxydante naturelle

Le riz et ses vertus

Cet aliment très répandu a d’innombrables vertus. Il est riche en fibres, en antioxydants, en vitamines (de la biotine, de la vitamine B1, etc.) et en minéraux (du potassium, du magnésium, du manganèse et du sélénium). De plus, le riz est une excellente source d’énergie. Il contient des glucides complexes et des protéines végétales riches en acides aminés essentiels et pauvres en lipides. Ces éléments permettent de fournir de l’énergie quand on en a besoin. En plus, le riz ne fait pas grossir.
Le riz aurait également d’autres qualités. Il permettrait de prévenir de nombreuses maladies. En effet, des études ont prouvé que les céréales complètes, en particulier le riz complet, réduisaient considérablement le risque de maladies cardio-vasculaires, d’obésité, de diabète et de certains cancers. L’amidon contenu dans le riz aide à combattre la diarrhée. Contrairement aux idées reçues, le riz complet permet de combattre efficacement la constipation. En cas d’allergie, le lait de riz peut parfaitement remplacer le lait de vache.

Le riz et les soins du corps

Le riz complet permet de renforcer les ongles cassants et de ralentir la chute des cheveux. Le riz est également utilisé dans plusieurs produits cosmétiques pour adoucir la peau, absorber les impuretés ainsi que le sébum et matifier le teint.

Le riz est un produit céréalier consommé par la moitié de la population mondiale. On en mange couramment, pourtant, on ignore ses multiples bienfaits.
Le riz est riche en minéraux et en fibres alimentaires. C’est une excellente source de magnésium, de sélénium et de manganèse. Le riz brun est riche en cuivre, en fer, en zinc et en vitamines B1, B3, B5 et B6. Comme le riz est riche en amidon, c’est donc un excellent carburant pour l’organisme.
La consommation régulière de riz à grains entiers pourrait jouer un rôle protecteur contre plusieurs maladies, en particulier les cancers, les maladies cardiovasculaires, le diabète et l’obésité. Le riz favoriserait également la baisse du taux de cholestérol sanguin. Des études ont également montré que cette céréale pouvait diminuer la tension artérielle et prévenir les ulcères gastriques.

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Pourquoi devons-nous manger du riz?

La consommation de riz bio antioxydant puissant est en effet très importante pour la santé, et ce, pour plus d’une raison.

Premièrement, le riz est considéré comme une excellente source d’énergie. Les féculents, dont le riz fait partie, apportent des protéines végétales et des glucides complexes, qui sont libérés progressivement dans l’organisme. Par conséquent, ces deux éléments fournissent de l’énergie au fur et à mesure qu’ils sont libérés. De plus, fait très important, le riz ne fait pas engraisser. C’est d’ailleurs pour cette raison que les nutritionnistes le recommandent fortement et conseillent même d’en augmenter la consommation. En raison des glucides qu’il contient, le riz contribue à plus de 50% des apports énergétiques quotidiens.
En outre, des études laissent croire que la consommation de grains de céréales entiers, comme le riz complet, permettrait de réduire les risques reliés à certaines maladies. On fait ici référence aux maladies cardio-vasculaires, au diabète, à l’obésité de même qu’à certains cancers. La synergie existant entre les nombreux composés contenus dans le riz, tels que les fibres, les antioxydants, les vitamines et les minéraux, expliquerait pourquoi le riz prévient certaines maladies.
De plus, le riz cuit s’avère efficace pour traiter les problèmes de diarrhée légère. L’amidon contenu dans le riz permet en effet de réduire le nombre de selles. Toutefois, dans le cas des diarrhées infectieuses, ou celles que font les bébés âgés de quelques mois, le riz n’a aucune efficacité. Pour les personnes présentant une intolérance au gluten, qui se définit par une protéine présente dans le grain de nombreuses céréales, l’absorption de gluten pourrait mener à des troubles intestinaux majeurs. Or, puisque le riz ne contient pas de gluten, ces mêmes personnes peuvent en consommer en toute tranquillité.

 

Le riz bio une céréale antioxydante au milles vertus pour la santé
Le riz bio une céréale antioxydante au milles vertus pour la santé

Le riz, qui fournit 20% du besoin énergétique de l’homme dans le monde, constitue la première céréale cultivée dans le monde pour l’alimentation. Pratique comme les pâtes, et simple à préparer, le riz sert de base à de nombreux plats et offre de nombreux bienfaits.
Tout d’abord, le riz apporte des protéines végétales et des glucides, qui sont libérés petit à petit dans l’organisme, pour fournir l’énergie au fur et à mesure des besoins du corps. C’est donc un aliment privilégié pour les enfants et adolescents qui ont besoin d’énergie, ainsi que pour les sportifs et tous ceux qui se dépensent physiquement durant la journée.
Certaines études ont mis en avant le fait que les céréales entières, telles que le riz, limiteraient les risques de diabète, de maladies cardio-vasculaires, et même d’obésité ou de certains cancers, grâce à la synergie des composants qu’elles contiennent: fibres, antioxydants, minéraux, vitamines… De plus, le riz est un véritable allié en cas de troubles du transit. Qu’il s’agisse du riz, de la semoule de riz, ou bien de son eau de cuisson, c’est un excellent traitement contre la diarrhée passagère et il permet donc de se passer de médicaments dans certains cas de maladies infectieuses, telles que les gastro-entérites, qui occasionnent la diarrhée.
À savoir également, le riz est la seule céréale autorisée aux personnes intolérantes au gluten, maladie auto-immune qui proscrit toute céréale contenant du gluten, car celui-ci provoque de graves troubles intestinaux. Et en dernier lieu, le riz ne fait absolument pas grossir: c’est donc un aliment idéal à combiner avec des légumes pour se préparer de savoureux petits plats en périodes de régime!

Le riz est une céréale qui vaut le coup d’être consommée. Les variétés qui existent vous permettront d’apprêter mille et un plats. De plus, c’est un aliment riche en fibres, en minéraux tels que le sélénium, le magnésium, le manganèse, le phosphore, le fer, le zinc, le cuivre, et en vitamines B1, B3, B5 et B6.
Le riz est excellent pour la santé, surtout lorsqu’il est consommé à grains entiers. Il joue alors un rôle dans la protection contre les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’obésité, les cancers et les maladies liées au vieillissement. Il a un effet hypocholestérolémiant, antidiarrhéique et anti-tumoral. Des études ont également montré que sa consommation aidait à réduire la tension artérielle et à inhiber la croissance des cellules cancéreuses.

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Cancer : les vertus du riz noir bio

De par ses propriétés, le riz bio noir pourrait prévenir certains cancers et maladies cardiovasculaires.

On savait que le riz brun était bien meilleur pour la santé que le riz blanc. Aujourd’hui, des scientifiques et notamment l’équipe du docteur Xu mettent en avant les vertus du riz noir.

Cancer : les vertus du riz noir bio
Cancer : les vertus du riz noir bio

Pauvre en sucre et riche en fibre, il serait excellent pour prévenir les cancers et les maladies cardiovasculaires. En outre, il présente des niveaux élevés en anthocyanines et antioxydants.
Le riz noir aurait donc des vertus similaires à celles que l’on prête aux fruits rouges puisqu’ils contiennent tous deux de l’anthocyanine, qui leur donne leur couleur noire, mais dans une version beaucoup plus économique et efficace.

Pour le moment, l’utilisation du riz noir demeure très marginale dans le monde. On l’utilise à faibles doses en Asie pour la décoration, les sushis ou encore les noddles. En outre, la consommation d’une seule « super nourriture » n’est pas suffisante pour protéger son corps des maladies. Il faut maintenir quotidiennement des habitudes alimentaires saines.

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Le riz en France – Une apparition tardive

Connu en Asie méridionale depuis fort longtemps, le riz bio serait apparu à la table des riches du sud de la France, au treizième siècle.

Il s’agissait sans aucun doute, de riz importé, car depuis les huitième et neuvième siècles, des marchands syriens détenaient un quasi monopole du commerce avec la Gaule. Un document établi sous Chilpéric II (716) énumère les denrées importées par le port de Fos, comportant huile, garum, poivre, cumin, olives, cannelle, vin cuit, dattes, figues, amandes, pistaches, olives, et riz. On a dit, par contre, que la culture du riz existait sur place ; dès le treizième siècle, mais cette thèse n’a pas été étayée.

Le riz en France – Une apparition tardive

Au Moyen-âge, le riz importé sert à confectionner des plats pour riches

Selon la chronique (inachevée) du frère Salimbene d’Adam , le roi Saint-Louis, en route pour Aigues Mortes, port d’où partaient alors, les croisés, se serait arrêté à Sens, où il dîna d’un riz aux amandes, qui était à l’époque, un plat courant de Provence. Un siècle après, vers 1393, paraissait le Mesnagier de Paris et on y trouve la mention du « riz engoulé » (cuit dans du bouillon de poule ou du lait d’amandes), accompagnant des « oiseaux de rivière à la dodine ». Dans ce même Mesnagier, la sauce appelée sarrasine, faite avec amandes, vin rouge, sucre pouvait être épaissie à la farine de riz. Il y a aussi, d’autres recettes de riz, dont l’une aurait été servie en 1379, dans un banquet offert par l’Abbé de Lagny à des notables parisiens. Le plagiat étant courant, en ce temps là, on y trouve également des recettes, simplement copiées du Viandier de Taillevent, témoin plus ancien d’une vingtaine d’années.
Restons encore un moment au Moyen-âge avec Paul Lacroix dont le livre, Histoire du seizième siècle, comportait des recherches inédites, qui lui ont valu, la croix de la Légion d’honneur (à l’âge de vingt huit ans). Pour ce qui est du riz, un passage un peu confus nous apprend, que « ce n’est que plus tard que (…) le riz fut utilisé pour des gâteaux fort peu appréciés. » Notons que Paul Lacroix devait bien connaître la question, puisqu’il participa avec d’autres, à la création en 1830, d’un journal nommé, Le Gastronome.

André Castelot, traitant du riz, indique que « le Moyen-âge ignorait l’Orient, d’où il (le riz) vient, et le riz figure parmi les curiosités exotiques que rapportèrent les Croisés ». Vers le cinquième siècle, on disait que « Tout ce que l’Orient, tout ce que l’Arabie aux parfums pénétrants, tout ce que l’Assyrie féconde peuvent produire (y compris sans doute, le riz), tout cela se rencontre à Arles en une aussi grande abondance que dans les pays d’origine ». L’élaboration du « blanc-manger », gourmandise fort appréciée, mêlait selon le Viandier, le blanc bouilli d’un chapon, avec du lait, de la chapelure pour épaissir le jus, du sucre, du gingembre et des amandes, le riz remplaçant parfois la chapelure. Ce fut le cas de la recette anglaise tirée de The forme of Cury. Peu différente de celle du Viandier, elle remplace en effet, pour le blanc-manger, la chapelure, par du riz bouilli : « Faire tremper le riz devant servir au blanc manger dans l’eau pendant la nuit et le matin suivant. Le laver. Le placer ensuite sur un feu vif pour que les graines éclatent, mais pas trop. Ensuite prendre la chair du chapon, la faire bouillir et la hacher finement. Mélanger du lait d’amandes avec le riz, faire bouillir, y ajouter la chair du chapon et mélanger le tout, de sorte qu’il devienne rigide. Bien mélanger pour qu’il ne colle pas au pot. Ajouter une grande quantité de sucre et y mettre des amandes frites dans de la graisse… »

Les rizs cultivés en France
Les rizs cultivés en France

A la Renaissance, pas de grande diffusion du riz en France

En janvier 1515, François 1er devient roi de France et sous son règne, arrivent plus de nouveaux aliments, que jamais auparavant. Jamais en effet, les maîtres queux n’avaient été confrontés à une telle masse de denrées. A peine, avait-on admis que les mets étaient meilleurs, avec moins de poivre, de cannelle, de gingembre.., qu’il fallait maîtriser la cuisson du sucre. L’attrait de l’Italie, ramena melons, cardes, artichauts et avant que ces produits s’acclimatent, Colomb et surtout ses suiveurs, déversaient un tas de choses sur les quais espagnols, maïs, piment, haricot, tomate, pomme de terre, cacao, et autres… Occupés par ces nouveaux produits, les maîtres queux pensèrent peut-être, moins au riz. Durant le règne de François 1er, le pain tranchoir céda sa place à l’assiette (en argent en attendant de se payer des assiettes en or) sur la table royale, enrichie d’objets d’orfèvrerie. Les crédences italiennes meublèrent la grande salle des repas. Le rituel du service fut précisé et les « viandes » étaient apportées à table par un personnel se déplaçant en cortège. Mais on modifia peu les recettes.

Le roi avait installé en 1516, Léonard de Vinci au Clos Lucé, proche du château royal d’Amboise. Il lui confia l’organisation des fêtes de la Cour, mais le décès de Léonard, trois ans plus tard, empêcha le roi de s’enquérir sur les travaux confiés par Ludovic Le More, duc de Milan, qui l’avait chargé à la fin du siècle précédent, de travaux hydrauliques, d’un réseau de canaux d’irrigation, d’écluses, sur le Pô, permettant la culture du riz.

En politique étrangère, la relation entre la France et la Sublime porte, devint très étroite, avec ambassade en Turquie et beaucoup d’allées et venues entre Constantinople et Paris. Les voyageurs rapportaient les fastes de la Cour des sultans et découvraient, à côté des centaines de moutons, poulets, oies, utilisés, un nombre élevé de muids (700 kilos) de riz. Le médecin et botaniste, Pierre Belon du Mans, confirma lors de son « Voyage au Levant » à la fin du règne de François 1er, que les Turcs mangeaient tellement de riz, qu’ils déchargeaient « six navires par chacun an au port de Constantinople. » Le riz à tous les repas conduisait les Turcs, à une bonne maîtrise de sa préparation :- « Ce n’est de merveille si les turcs ont le riz en grand usage, car ils le savent mieux apprêter que nous. Et qui voudra faire comme eux, le mette cuire dans le bouillon et le faire longuement bouillir sans le remuer ; car qui le remue en bouillant gâte tout, comme ont accoutumé faire les Français qui d’une once en font une grande pleine potée, mais à la façon des Turcs il faudrait bien une livre entière. »

De Catherine de Médicis à Henri III, le riz n’apparait pas à la table des rois

Après François 1er la longue régence de Catherine de Médicis, ne vit pas le riz imposé à la table royale, bien que l’influence italienne avec les rizières apparues, était forte. Dans son Opera dell’arte del cucinare (Venise, 1570), en six volumes, Bartoloméo Scappi franchissait les frontières des principautés et évoquait les richesses alimentaires de toute la péninsule.
Il balaya toute l’Italie des fromages, citant le parmesan, les fromages de Toscane, du Milanais, de la Riviera, le marzolino, le caciocavallo du royaume de Naples et le fromage sarde. Le secondo libro contenait des recettes de virtuellement tous les produits alimentaires connus, riz y compris. Malgré les rééditions couvrant la période de Catherine de Médicis, les recettes ne traversèrent pas les Alpes. Catherine ne reculait pas devant des « culs d’artichauts et des crêtes et rognons de coqs dont elle était fort friande », mais pas des mets avec du riz. Elle avait contribué par maîtres-queux italiens interposés, à faire progresser la pâtisserie par des tourtes, des tartes avec pâte d’amande, massepain, dragées et gâteaux de riz… Devenue énorme, elle mourut à Blois à soixante et onze ans, en janvier 1589.

Son fils fut couronné à vingt-trois ans, sous le nom d’Henri III et régna quinze ans, sans réussir à mettre fin aux guerres de religion. Mais les soucis politiques n’empêchèrent pas le roi d’édicter des règles d’étiquette, car il avait plaisir à multiplier, fêtes et banquets. Il interdit que l’on s’appuie sur sa chaise « hormis le capitaine des gardes de service (qui) sera appuyé sur le côté droit ». Il souhaitait que personne ne s’adresse à lui, lors des soupers et que l’on se tienne loin, quand il était à table. Il voulait que le contenu de son assiette soit bon, se plaignait, quand on lui servait au réveil, du bouillon « plein de gresse » alors qu’il le désirait « bien cuit et bien consommé ». Il est peu probable que le riz figura sur la table royale, mais il était bel et bien présent…, sur la collerette des convives ! Le roi avait lancé en 1578, la mode de la fraise, qui prit bientôt une folle dimension. Pour qu’elle tienne bien et protège les habits, il fallait l’empeser à l’eau de riz. Henri III est poignardé par le moine Jacques Clément et meurt à Saint-Cloud, en août 1589.

Enfin des rizières, grâce au bon roy Henri

Durant l’année 1593, Henri de Navarre menait contre la ligue une bataille décisive et lors d’une courte trêve (juillet 1593), à Saint-Denis, il abjura sa foi protestante, se disant que « Paris valait bien une messe ». La ligue perdait ainsi, l’objectif principal de sa lutte. Des bourgeois prirent l’initiative de faire ouvrir trois des portes de la capitale, ce qui permit à Henri de foncer en demandant à ses troupes de « suivre son panache blanc. » Les Parisiens, champions du catholicisme se rapprochèrent de leur souverain à peine converti, ce qui mettait un terme à cinq ans de guerre civile et à trente ans de guerres de religions. Un mois après sa conversion et malgré le tourbillon dans lequel il se trouvait, il chercha à relancer la machine économique du pays. Le 23 août en effet, il émettait un édit pour que l’on entreprenne la culture du riz, de la garance et de la canne à sucre, en Camargue.

C’était sous l’impulsion de Sully et d’Olivier de Serres, que fut prise cette initiative. Certes, Sully avait toujours été écouté, mais c’est remarquable que le futur Henri IV, dont l’objectif du moment, était la prise de Paris, s’y détourne pour que le pays dispose d’un aliment supplémentaire. C’est ainsi qu’au début du seizième siècle, le très rural royaume de France, a vu pousser sur son sol, une céréale exotique, riz. Les travaux démarrèrent, mais la première récolte du riz de Camargue eut lieu 3 ans après l’attentat de Ravaillac (1610). Il n’y eut pas de seconde récolte avant longtemps, l’endroit étant infesté de moustiques et les épidémies qui en découlaient, empêchèrent la production de décoller.
Henri IV dit-on, demandait qu’on lui lise tous les jours, quelques pages du Théâtre d’agriculture et ménage des champs d’Olivier de Serres. Cette documentation sur le monde agricole, contribua à améliorer la capacité de production du pays. A l’inverse des auteurs qui plagiaient les livres antérieurs, les conseils s’inspiraient ici, de « ces bons et experts laboureurs » et d’anciens traités d’agronomie. Olivier de Serres ayant réussi à changer les terres agricoles de son domaine, qualifiées de « désert et misérable lieu », en une « riche et commode demeure », il pouvait se permettre de corriger les idées reçues. Il montra en quoi l’irrigation était nécessaire, s’intéressa aux artichauts, cardes et melons, évoqua la culture des cartoufles (pommes de terre) mais ne sut pas les accommoder. Les tomates (qu’il appela pommes d’amour) « servent à couvrir cabinet et tonnelles » mais « ne sont pas bonnes à manger. » Il cultiva la « Bette-Rave » cette « racine assez grosse, fort rouge, » et rapprocha son jus à celui de la canne à sucre, anticipant sur la possibilité d’en tirer du sucre.

Grand silence pour la culture du riz durant près de trois siècles

Et puis, ce fut le silence relatif à l’emploi du riz en cuisine, sauf en 1651, où une courte mention dans Le Cuisinier François de La Varenne, indique comment faire du « Riz au laict bien sucré ». Sous Louis XV, on encouragea un essai de culture du riz dans le Forez et l’Auvergne en 1740. Les choses ne durèrent pas, car une maladie se déclara en 1741, autour des rizières installées dans des prairies du Moûtier, et elle mit fin au projet. D’ailleurs, les conditions de chaleur et d’humidité n’étaient pas idéales. Au début du siècle suivant, Brillat-Savarin découragea ses compatriotes à manger du riz, écrivant « On a observé qu’une pareille nourriture amollit la fibre et même le courage. On en donne pour preuve les indiens, qui vivent presque exclusivement de riz et qui se sont soumis à quiconque a voulu les asservir. »

Il fallut attendre la fin du dix-neuvième siècle, pour qu’il y ait un nouvel essor du riz produit localement. Beaucoup d’eau douce était nécessaire et la Compagnie Générale de dessèchement entreprit des travaux de nivellement et de mise en place de canaux d’irrigation, pour que naisse la première rizière du Domaine de Paulet. Son rôle ne fut pas à l’origine, la production de riz, mais la préparation des sols pour d’autres cultures comme la vigne, et ceci jusqu’en 1930. Il fallait annuellement, un million de m3 d’eau douce, qui devenue saline, était rejetée dans le vaste étang de Vaccarès (6.500 ha.). Sans cette irrigation pour « laver » le sol, la Camargue serait aujourd’hui, un désert de sel. La surface cultivée en riz de 1 000 ha en 1890, augmenta un peu, jusqu’en 1904, pour diminuer et presque disparaître. Cette époque chevauchait la création de l’Indochine française (1887) qui après un début de colonie de peuplement, devint une colonie d’intérêt économique, du fait des ressources naturelles du pays, dont le riz ! On publie, en Indochine, des livres de cuisine en Français, mais il ne vient à l’idée de personne de décrire des recettes locales, mais plutôt la cuisine française adaptée aux conditions de la colonie. Le Manuel de cuisine indochinoise, paru au début du XXème siècle en deux langues, n’a pas de recettes vietnamiennes, mais « contient des conseils ménagers à l’intention de la domesticité annamite ». Jusqu’en 1938, la France importait d’Asie, 600 000 tonnes de riz par an, dont 80 % venait d’Indochine. En cuisine, le riz était utilisé dans les soupes et pour faire du riz au lait.
Néanmoins, Auguste Escoffier va se battre pour que les Français apprennent à cuisiner le riz. Pas moins de 16 recettes de riz sont développées dans son Guide Culinaire publié en 1921, et par la suite (1927), il consacra une œuvre entière à cette graminée, sous le titre « Le riz ». Il est suivi par Ali-Bab (Henri Babinsky) qui en 1928, publie chez Flammarion, La Gastronomie Pratique, devenu au fil des éditions, une œuvre monumentale, comportant 31 recettes de riz et quelques unes de risotto. Dix ans après, c’est la sortie de la première édition du Larousse gastronomique, rédigée par Prosper Montagné et Alfred Gottschalk, donnant une place importante au riz..

C’est pendant la guerre et l’occupation que le riz de Camargue prend son envol

A la veille du second conflit mondial, le riz couvrait à peine 250 hectares en France. En 1940, ce fut la défaite, l’occupation et la pénurie alimentaire accentuée par un trafic maritime nul. Sous l’occupation, les rations de pain diminuèrent et on institua des tickets de rationnement. On se retourna vers le riz que l’on n’aimait guère. Son prix flamba et donc, les quantités distribuées de riz étaient très mesurées. On chercha à donner à la riziculture camarguaise un nouveau départ, en incitant les producteurs à réserver au riz une place importante. On mit en œuvre de gros moyens et on se souvint qu’il y avait en France, 20 000 travailleurs indochinois et 15 000 soldats d’origine paysanne qui avaient été mobilisés. « La 25e compagnie de 225 vietnamiens fut envoyée en Camargue pour la culture du riz.
Ce furent de bons paysans, des riziculteurs du Vietnam profond ». On acheta des semences au Piémont et l’on produisit en 1942, 180 tonnes de riz, sur 50 ha, l’année d’après 600 tonnes sur 230 ha et 2 200 tonnes pour 800 ha, en 1944.

Après la guerre, il fallait continuer à nourrir le pays, d’autant qu’il n’y avait plus de colonies, donc pas de riz d’Indochine. Le plan Marshall aida à financer d’énormes travaux hydrauliques et à s’équiper en matériels agricoles spécifiques pour le riz, conduisant à une riziculture intensive. En 1947, on comptait 2 000 ha de riz, chiffre multiplié par 10 en 1951. Un passage à vide en 1963, du fait de la baisse du prix du riz à la production, suivi de la forte relance de la riziculture.

Aujourd’hui, on compte, une production de 120 000 tonnes (1/20ème de celle de l’Europe), obtenue avec 17 000 à 20 000 ha cultivés. On nous dit que les Français ne sont pas de gros mangeurs de riz (environ 7 kg par personne par an), mais ils en importent pour faire face à la demande. En extrapolant les observations que Pierre Belon du Mans faisait déjà en 1553, on peut dire que le riz produit en France, n’aide pas à accroitre sa consommation. Le pain en France étant de bonne qualité, il n’y avait aucun intérêt à imiter les Turcs, qui l’avaient remplacé par le riz.

La fin de la guerre d’Indochine, devenue le Vietnam, a fait augmenter le nombre de restaurants asiatiques en France et notamment, dans ce quartier du sud de Paris que l’on a surnommé, « Saigon sur Seine ». Les Français fréquentèrent ces restaurants, et s’aperçurent qu’un repas sans pain, mais avec du riz, est possible. Le temps où on écrivait, « J’aime le riz, mais les grains du bol ont le goût de papier » semblait dépassé. Par ailleurs, la blanquette de veau accompagnée de riz, marquait des points dans les menus, dits du « terroir » ! Les Français en vacances en Italie, découvrirent les rizotti et la multiplication des restaurants italiens en France assura le relais. Puis ce fut le tour des restaurants de Sushis, la vogue de la paëlla… Mais tout cela n’était pas suffisant pour faire oublier « les riz à l’eau obligatoires les jours de maladie et des platées collantes de la cantine du Lycée » comme le dit si bien, Macha Meril, dans son livre, Moi j’en riz . Ce livre avec ses 170 recettes faciles de riz, a certainement contribué à mieux diffuser la manière de faire du bon riz. Ce fut aussi une réponse implicite à l’opinion de feu Elizabeth David , auteure anglaise, célèbre de livres de cuisine, qui disait « Les Français n’ont jamais su cuisiner le riz ».

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Riz en Chine: 10 000 ans d’histoire

A l’origine des temps, le millet et le blé sous toutes leurs formes étaient les aliments de base des chinois, cependant l’histoire, la culture, la mythologie et la vie de tous les jours sont marquées par le riz bio antioxydant naturel.

Comme pour le thé, on prête à l’empereur mythique Shennung l’introduction du riz en Chine et le rite annuel de sa plantation. Il remplaça donc les autres céréales comme nourriture de base des chinois. Dans la vie de tous les jours, le riz apparaît à tous les repas accompagné de légumes, viandes et poissons et leurs préparations ont influencé la fabrication et l’utilisation des ustensiles de cuisine. Sur un plan plus spirituel, le riz fait partie des offrandes que l’on fait aux dieux et les morts ne partent pas pour leur dernier voyage sans une bouchée de riz dans la bouche car le « qi » est décrit comme la vapeur s’élevant de la cuisson du riz.

On sait maintenant que le riz fut cultivé dès les années 8200 – 7800 avant J.C dans le Hunan grâce à des grains de riz découverts, et analysés au carbone 14, dans des bols lors de fouilles à Pengtoushan. Auparavant, on avait trouvé des preuves de la culture du riz, vers 6000 ans avant J.C, dans la province du Zhejiang, près de Hangzhou. Les populations néolithiques chinoises, originaires du bassin du Fleuve Jaune migrèrent vers le sud de la Chine, vers le Yangtze. Comme le millet ne pouvait pousser à cet endroit, ils domestiquèrent des espèces de riz sauvage qui croissaient naturellement dans cette région ; plus ou moins simultanément, dans les régions de collines du sud est asiatique, de Birmanie au Vietnam, les autochtones domestiquèrent le riz.

Riz en Chine: 10 000 ans d'histoire
Riz en Chine: 10 000 ans d’histoire

Plus tard, les grandes migrations de populations du nord vers le sud, dues aux invasions des nomades mongoles, provoquèrent une augmentation notable des bouches à nourrir et contraignirent les gouvernements à produire plus de céréales pour éviter la famine, en particulier en acclimatant une espèce de riz provenant du Champa, en Indonésie. Et c’est là que le mythe rejoint la réalité : dans les vallées du Yangtze et de la rivière Huai, l’empereur Zhensong fit distribuer du riz du Fujian aux fermiers auxquels on apprenait les méthodes de culture. Ce fut un succès magnifique, les fermiers obtinrent de nouvelles variétés qui donnaient deux récoltes par an, alors que le riz chinois traditionnel n’en donnait qu’une. Les chinois cultivent environ 1000 variétés de riz différentes qui appartiennent soit à la variétés Oriza indica dans le sud qui représente 60% de la production, soit à Oriza japonica dans la vallée du Yangtze pour 30% de la production nationale, 10% restantes correspondent à des variétés locales. Ces espèces de riz se distinguent les unes des autres par leur morphologie, les périodes où elles arrivent à maturité, leur besoin en eau, leur résistance aux maladies, leurs arômes et leurs couleurs, et leur utilisation en cuisine selon qu’il sert d’accompagnement ou qu’on le pousse directement du bol à la bouche.

Le succès du riz dans ce pays est du davantage à son rendement extraordinaire: 2000 grains pour un seul plant, trois fois plus que le blé, qu’ÿses qualités nutritives. Celles-ci ne sont cependant pas négligeables car le riz fournit 30% des calories et 19% des protéines consommées. A cela s’ajoute ses qualités d’adaptation remarquables et le fait que sa culture ne dure que trois mois par an, libérant les champs le reste de l’année pour d’autres cultures. Ce riz abondant permit aux populations de jouir d’un certain niveau de prospérité jusqu’au 19ème siècle et fut à l’origine d’un paysage exceptionnel de rizières à flancs de montagnes ou de collines et d’une organisation sociale remarquable et particulièrement adaptée à la riziculture. En effet, cette dernière demande un travail collectif des fermiers et une importante main d’œuvre pour la création des canaux, des talus, des barrages, des écluses et des réservoirs, mais aussi pour la plantation et le repiquage, le labouragel’irrigation et la récolte. Les paysans s’organisèrent en petites unités de production qui utilisaient les champs en rotation avec d’autres cultures vivrières qui leur permettaient de récolter les aliments qu’ils cuisinaient pour accompagner le riz.

Cependant, cette belle organisation se lézarde peu à peu : la main d’œuvre commence à se faire rare car les paysans préfèrent partir travailler dans des usines ou des services en ville, les fertilisants et autres pesticides empoisonnent les rivières et les pêcheries. Les autorités ont donc financé des recherches pour, d’une part, créer un riz hybride qui résisterait mieux aux bactéries et permettrait de ne plus utiliser de produits chimiques et, d’autre part, pour mettre au point une culture aérobic du riz qui résoudrait des problèmes d’eau.

La majorité de la production est consommée localement, seules 2,4 millions de tonnes sur les 166 millions de tonnes produites, sont exportées, principalement vers d’autres pays asiatiques comme la Thaïlande, le Vietnam et l’Inde ou vers les Etats-Unis.

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Riz bio

A l’origine le riz poussait à l’état sauvage, mais aujourd’hui les variétés cultivées dans la plupart des pays appartiennent au genre Oryza, comptant une vingtaine d’espèces dont deux seulement présentent un intérêt agricole pour l’homme :

– Oryza sativa (riz commun asiatique) originaire de l’Extrême-Orient. La quasi-totalité des variétés cultivées lui appartienne, grâce notamment à la grande plasticité de cette espèce et à ses caractéristiques gustatives;
– Oryza glaberrima, espèce annuelle essentiellement d’Afrique occidentale, du delta central du Niger au Sénégal.

Récolte du riz bio
Récolte du riz bio

La culture du riz semble avoir été adoptée voici plus de 6500 ans, se développant parallèlement dans plusieurs pays : les premières cultures apparaissent en Chine 5000 ans avant notre ère, sur le site de Hemu Du, ainsi qu’en Thaïlande vers 4500 av. J.C., pour ensuite apparaître au Cambodge, au Viêtnam et en Inde du Sud. De là, les espèces dérivées appelées japonica (type de zone tempérée, à grains moyens ou petits, dit aussi grains arrondis) et indica (type de zone tropicale, à grains allongés, minces et plats) se sont étendues vers les autres pays asiatiques : Corée, Japon, Birmanie, Pakistan, Sri Lanka, Philippines, Indonésie.

Vers 800 av. J.C. le riz asiatique a été acclimaté au Proche-Orient et en Europe méridionale. Les Maures l’introduisirent en Espagne lors de leur conquête du pays vers 700, il s’est ensuite propagé en Italie dès le milieu du 15è siècle, puis en France et, après l’époque des Grandes Découvertes fut implanté dans tous les continents. Ainsi, en 1694, le riz arrive en Caroline du Sud, venant probablement de Madagascar et les Espagnols l’apportèrent en Amérique du Sud au début du XVIIIè siècle.

La variété africaine Oryza glaberrima s’est répandue depuis son foyer originel, le delta du Niger, jusqu’au Sénégal entre 1500 et 800 av. J.C. mais n’a jamais connu un développement loin de sa zone d’origine. Sa culture a même subi un déclin en faveur des variétés asiatiques, qui ont vraisemblablement été introduites sur le continent africain par les caravanes arabes venant de la côte orientale entre le VIIè et le XIè siècle.

Le riz est la céréale la plus consommée au monde après le blé. Pour plus de la moitié de la population mondiale, il ne fournit pas moins de 50 % des calories de l’alimentation. Il occupe une place si importante en Asie que cela se répercute dans la langue. En chinois classique, le même terme sert à la fois pour désigner « riz » et « agriculture ». Dans plusieurs langues officielles et dialectes locaux, le mot « manger » signifie « manger du riz ».Enfin dans la sémantique orientale, les mots « riz » et « nourriture » sont équivalents.

Les structures de production peuvent être très différentes d’un pays à l’autre. Les méthodes traditionnelles de culture et de récolte dans les pays du Sud contrastent fortement avec les méthodes ultra-modernes des pays du Nord.

Dans les pays du Sud, ce sont les petits paysans qui cultivent le riz et le récoltent à la main.
La plupart des surfaces rizicoles aménagées en terrasses, sont aux mains de millions de petits paysans qui cultivent d’abord le riz pour leur consommation familiale. La vente des surplus fournit un  » gagne- riz « , peu rémunérateur. Tous les membres de la famille participent à la production . Certaines tâches, telles le repiquage des jeunes plants, se font à la main ; d’autres, telles le labourage, à l’aide de la traction animale. Dans les grandes rizières, appartenant aux riches propriétaires, les travaux manuels sont réservés à la main-d’oeuvre bon marché, recrutée parmi les paysans sans terre.

A Madagascar, la riziculture familiale domine.
A Madagascar, le riz constitue un élément fondamental de la politique nationale d’autosuffisance alimentaire. La production de riz est essentiellement assurée par la culture de riz inondé, surtout dans les plaines et dans les bas-fonds, à des altitudes variables. Cette riziculture, pour laquelle l’apport d’eau est contrôlé par un système d’irrigation, se rencontre jusqu’à 2000 mètres d’altitude.
Une exploitation familiale moyenne couvre environ 70 ares, en une seule parcelle, et peut bénéficier d’eau toute l’année si l’irrigation est maîtrisée. Les plus démunis ne possèdent que sept ares, alors que les plus chanceux exploitent deux ou trois hectares.

Au contraire, dans les pays industrialisés, les techniques employées sont très modernes.
Dans les pays du Nord, en particulier aux Etats-Unis, qui disposent de vastes étendues pour la riziculture, la préparation des champs (labourage, nivellement, formation des diguettes) est entièrement mécanisée. L’ensemencement se fait aussi à la machine ou par avion. Quant à la récolte, elle est effectuée par des moissonneuses-batteuses. C’est pourquoi la riziculture industrielle n’utilise que très peu de main-d’oeuvre . En Europe, les pratiques rizicoles varient d’une région à une autre, d’une ferme à l’autre, tout en tendant, compétitivité oblige, vers le modèle américain. En France, l’essentiel de la production est réalisée en Camargue.

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Riz en Camargue

La culture du riz bio en Camargue, connue dès le xiiie siècle a été développée par Henri IV. Après plusieurs tentatives au début du xxe siècle, la culture du riz a redémarré en 1942. Aujourd’hui, le produit emblématique en est le riz rouge de Camargue, résultant d’une mutation naturelle.

Historique

Du xiiie au xvie siècle la riziculture ne cesse d’augmenter en Provence et surtout en Camargue. C’est à Henri IV que l’on doit la culture de riz en Camargue dès la fin du xvie siècle, où il ordonna sa production, ainsi que celle de la canne à sucre et de la garance.
On disait alors que « le riz adoucissait et tempérait l’acreté du sang, reconstituait les étiques et pulmoniques ». Mais consommé chaud, il avait la réputation d’affaiblir la vue et de conduire à la cécité.
Dans les années 1840, les rizières vont être très utiles pour absorber l’eau des grandes crues du Rhône qui est à proximité. Grâce à cela, les terres vont être utilisées pour la culture des vignes. Au début du xxe siècle, la riziculture couvrait en Camargue 800 hectares. Les agronomes avaient mis en exergue que le climat et la terre lui étaient très favorables. Le climat est particulier car les écarts de température ne sont pas très importants.
Mais il faut attendre l’endiguement du Rhône, qui a permis l’apport d’eau douce à la fin du xixe siècle, puis le plan Marshall, qui a financé d’importantes infrastructures hydrauliques, pour voir apparaître une riziculture intensive. L’eau est pompée dans le Rhône puis envoyée dans de grands canaux, vers quelques propriétés qui partagent les frais d’entretien. Elle est ensuite distribuée par d’innombrables petits canaux – les « porteaux » – aux rizières. Il est nécessaire d’utiliser de 30 000 à 50 000 m³ d’eau par hectare afin d’éviter les remontées de sel.
Sans ce vaste réseau d’eau affecté à la riziculture, qui profite aussi aux étangs et aux marais, la Camargue ne serait pas ce qu’elle est, mais une sorte de désert salé, sans toute sa faune et flore typiques.
Dans les années 1940, le riz est devenu la nourriture principale, car pendant la Seconde Guerre mondiale, avec la coupure des trafics maritimes, il fut utilisé comme ration. En 1942, la riziculture camarguaise couvrait 250 hectares.
De 1939 à 1952, l’État français fait venir 20 000 travailleurs indochinois dans les usines d’armement. Après la guerre, ils travaillent dans des exploitations agricoles. Les derniers retournent dans leur pays en 1952.
En 1958, les rizières s’étendaient sur 30 000 hectares, produisaient 141 000 tonnes de riz pour un rendement moyen de 10 quintaux à l’hectare. Les riziculteurs, au nombre de 2 000, cultivaient des parcelles d’une moyenne de 25 hectares et pompaient, chaque année entre 900 000 et 1 200 000 m³ d’eau dans le Rhône.
Au cours des années 1960, les riziculteurs commencèrent à mécaniser plantation et récolte. Sur 100 hectares cultivés, on comptabilisait une moyenne de 14 tracteurs et de 4 moissonneuses-lieuses.
Le riz de Camargue bénéficie d’une Indication Géographique Protégée (IGP) depuis 2000.

Riz en Camargue
Riz en Camargue

Production

En 2008, le riz était cultivé en Camargue sur 16 640 hectares avec une production de 98 176 tonnes de riz paddy (à l’état brut, non décortiqué). À titre de comparaison, en Europe 408 498 hectares sont cultivés pour une production de 2 583 133 tonnes de riz paddy, et une production mondiale de 661 millions de tonnes, toujours en 2008.
En 2010, 200 riziculteurs cultivent 21 200 hectares avec une production de 120 000 tonnes de riz paddy.

Riz rouge

Le riz rouge de Camargue est un riz complet dont le péricarde est teinté par mutation naturelle d’un rouge foncé. Cultivé de façon biologique, sa récolte se fait à pleine maturité pour que son goût subtil et sa texture particulière soient totalement préservés. Il est de plus séché naturellement sous les effets conjugués du soleil et du mistral.

Riziculture biologique

En 2010, 30 exploitations, soit 5 % des surfaces sont cultivées en agriculture biologique. Les rendements moyens en riz paddy s’établit à 4 t/ha avec une variabilité de 0,5 t à 8t/ha , contre 5,7 t/ha (oscillant entre 2 et 10 t/ha), obtenus en riziculture conventionnelle.
La riziculture biologique peut se faire en parallèle avec l’élevage de canards utilisés pour le désherbage des rizières.

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Histoire de riz

Lorsque l’Assemblée générale des Nations Unies déclare 2004 « Année internationale du riz bio» sous l’impulsion notamment des Philippines et de 43 autres pays, d’aucuns s’interrogent.

Une année internationale consacrée à une denrée alimentaire était inédite dans l’histoire des Nations-Unies. Inédit certes, mais pas nouveau. En effet selon la FAO (Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’agriculture), cette idée faisait son chemin depuis la fin des années 90 auprès des principales organisations agricoles et ce, poussé par le débat grandissant sur la mondialisation; à savoir que ces questions devaient être débattues à l’échelle internationale. Prenant note de l’accroissement de la faim, de la malnutrition, de la pauvreté et des conflits, la commémoration de cette Année, prenait une tournure symbolique. Bon, ceci étant dit vous me demanderez pourquoi le riz et pas le blé ou la papaye par exemple. Voici une ébauche de réponse:
Le riz est la céréale nourricière la plus cultivée après le blé. Il fournit 50% des calories de l’alimentation et demeure la source calorique principale d’une moitié de la population mondiale. C’est l’aliment de base des plus pauvres d’entre nous.

Un peu d’histoire

Le riz apparaît de prime à bord en génération spontanée. Il est très difficile de dater la période exacte, néanmoins bien que certains avancent le chiffre de 11 500 ans avant nous, la majorité s’accorde à dire qu’il remonterait à environ 5000 ans. C’est donc en Asie que ce précieux aliment naquit, et plus particulièrement en Chine. Les Chinois le domestiquent et sur les milliers de variétés existantes, ils en découvrent deux propres à la consommation. Certains spécialistes mettent en avant une période de grandes inondations en Asie à cette époque-là, justifiant ainsi la prépondérance du riz sur d’autres denrées. En effet, le riz est une céréale semi-aquatique, qui pousse donc partiellement dans l’eau. Il se répand en Extrême-Orient. Il est introduit en Grèce par Alexandre le Grand et ses com parses. Un petit tour au Moyen-Orient. Deux, trois Maures qui se baladaient par-là, eurent le bon goût de l’amener en Espagne et en Italie.

Le riz bio sur plante
Le riz bio sur plante

L’histoire du riz en France

Le surnommé « Bon Roi Henry », Henri IV (14 décembre 1553/14 mai 1610) a une année 1593 très chargée. En effet, il abjure sa foi protestante le 25 juillet 1593 à Saint- Denis lançant la fameuse phrase « Paris vaut bien une messe ». Un mois plus tard, sous les conseils avisés de Sully*, il émet le 23 août un édit ordonnant d’entreprendre la culture du riz en Camargue. Sully, qui est au service de Henri de Navarre depuis l’âge de 12 ans, en est le Conseiller le plus écouté. Ce Conseiller défend l’agriculture dans cette France alors très rurale, et comme on est à l’époque des petites phrases, celui-ci dira de ces positions sur l’agriculture: « Labourage et pâturage sont les deux mamelles qui nourrissent la France, les vraies mines et trésors du Pérou ». Quelques mois plus tard, Henri de Navarre, est sacré roi à Chartres le 24 février 1594 et devient le roi Henri IV.
Mais cette tentative s’avère infructueuse. Il faudra attendre l’endiguement du delta contre les crues du Rhône (Fleuve dont l’embouchure se trouve en Camargue) en 1864 pour qu’un certain Etienne Noël Godefoy organise la première rizière dans un but premier de dessaler le sol pour le préparer à d’autres cultures. Il est à noter que 99% (soit quasiment la totalité) de la culture du riz se trouve en Camargue. Cette culture était considérée comme temporaire et l’est encore partiellement aujourd’hui. Là encore, la culture n’a pas vraiment pris. (Il faudra attendre) la deuxième guerre mondiale, son lot de privation, l’occupation de l’Indochine par le Japon pour que la nécessité « dope » la production. Celle-ci ne cessera de croître: de 246 ha en 1942, la production passera à 32 500 ha en 1961. Puis arrive la crise: la « décrue » et on ne cultive plus que 7 500 ha en 1983.

Prémices du Riz

La tradition locale, les acteurs sociaux ainsi que force subventions de la Communauté européenne permettront de « sortir la tête de l’eau ». Parallèlement à des gigantesques travaux de modernisation, des passionnés font renaître une ancienne fête traditionnelle qui était tombée en désuétude 25 ans plus tôt. A l’occasion de la Féria du riz, ainsi renaissent « les prémices du riz ». En voici la recette, vous élisez une jolie jeune femme parlant le provençal, fille de riziculteurs: Ambassadrice du riz; vous y ajoutez un corso avec des chars; des gerbes de riz et des stands avec des recettes à base de riz partout; vous saupoudrez le tout de « toros » et de « paëlla » et vous obtenez ainsi une vraie fête populaire où tous les habitants d’Arles sont à la fois acteurs et spectateurs.
Aux « Prémices du riz », tout le monde participe, dont la plupart vêtus en costume arlésien. Les rues explosent de couleurs, particulièrement autour des Arènes. Un tourbillon de joie, dont Arles sert d’écrin. Arles, une merveilleuse petite ville fondée en 46 avant JC par le Grand Jules César (sous le nom d’Arelate) est la capitale du riz. L’on y déguste également le fameux « ailloli » qui n’est cependant pas fait avec du riz (sic!). Les prémices du riz ont lieu chaque année à la mi-septembre juste avant la cueillette du riz. Cécile Gallon est cette année l’Ambassadrice du riz. Cette jeune fille a repré
senté la tradition et la culture de sa région tout au long de l’année, éclairant de son charme la connaissance qu’elle a sur la culture du riz, assurant ainsi la pérennité d’une tradition dont le premier impact est le facteur économique. Effectivement, aujourd’hui la superficie de rizières atteint 20 000 ha mais ne couvre pour autant que 30% des besoins des consommateurs français.

Un peu de technique

Comme je vous le disais, à l’origine, le riz poussait à l’état sauvage. Aujourd’hui, les variétés cultivées dans la plupart des pays appartiennent au genre Oryza. Bien qu’il compte une vingtaine d’espèces, deux seulement sont cultivées pour la consommation de l’homme:
— Oryza sativa (riz commun asiatique) réparti en trois catégories éco-géographiques; le O. sativa japonica (espèce chinoise); le O. sativa indica (espèce indienne) et le O. sativa javanica (dont je ne sais pas d’oú il vient..). De loin le plus cultivé au monde.
— Oryza glaberrima, espèce originaire d’Afrique occidentale, du delta central du Niger au Sénégal.
Le riz qui est récolté est dit « riz paddy ». Il est décortiqué pour lui enlever les balles impropres à la consommation: il obtient du riz « cargo », appelé aussi « brun », « décortiqué » ou « complet », qui, lui, est comestible, puis ce riz est râpé pour être blanchi.

Les principaux producteurs de riz

Les principaux producteurs de riz en sont également les principaux consommateurs: en voici un tableau trouvé dans le site de la FAO que je vous exhorte à visiter car il est d’une qualité exceptionnelle (www.fao.org). Félicitations à nos collègues de Rome.

Remerciements

Un merci particulier à François Jourdan, Président de « Sud Céréales », la coopérative de riziculteurs regroupant plus de 140 des 200 producteurs en France, qui m’a permis de connaître les différentes sortes de riz, les différentes étapes de la culture ainsi que nombre de détails sur la gestion économique et politique du riz en France.
Merci à Francine Riou, Directrice adjointe de l’Office du tourisme d’Arles qui a été mon précieux lien avec la communauté arlésienne et rizicole.

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